Comment se présente notre été belge 2020?
Que disent les statistiques ?
Après 2 mois et demi de temps souvent ensoleillé et sec, le temps a changé en ce début de mois de juin, comme cela avait d'ailleurs été prévu depuis plusieurs jours par les modèles météorologiques (Cfr: les ensembles GFS/ECMWF) .
Les premiers éléments statistiques analysés ont également démontré qu' une période de temps perturbé devait sévir majoritairement en première décade de juin.
Ensuite, après avoir étudié les statistiques concernant la typologie des étés qui suivent un printemps comme celui que nous venons de connaître, dans les ¾ des cas, ils ont été plutôt maussades, au mieux « standards », c'est à-dire sans anomalies particulières.
Les exemples les plus marquants furent les années 2007 et 2011, dont les printemps figurent parmi les plus chauds. Les étés suivants ont en effet été maussades, pluvieux et peu ensoleillés, avec des températures dépassant rarement les moyennes.
Les années 2002 et 1992 ont également connu de beaux printemps et les étés furent changeants avec des pics de chaleur passagers, mais pas de canicule au sens strict du terme.
Conclusion: le risque de canicule semble faible pour cet été
Après avoir analysé les différents modèles de prévisions (GFS + ECMWF), des statistiques et de la prise en compte d'autres facteurs nous laisse penser que l'été 2020 pourrait être moins beau et chaud que les 5 précédents avec un risque de canicule qui semble nul pour ce mois de juin, et globalement assez faible pour juillet et peut-être plus modéré, à ce jour, pour le mois d'août.
Bien que le contexte actuel de réchauffement climatique engendre des anomalies chaudes nettement prédominantes par rapport aux anomalies fraîches, le risque de canicule pour cet été semble donc plus limité que l'année dernière.
Source: LCM adapté pour la Belgique.